Brou de noix sur papier 65,4 X 50,3 cm, 1949
« C’est pour ses qualités picturales que le brou de noix est employé : relations entre la fluidité et la viscosité, la transparence et l’opacité, et aussi pour la qualité des contours de la forme peinte : nette, grumeleuse, floue » expliquait Pierre Soulages.
En diluant le brou de noix, l’artiste peut adopter des teintes plus ou moins sombres. Il travaille ensuite avec des brosses de tailles diverses qu’il passe et repasse sur le papier, superposant les couches de brou de noix. Le résultat de ces superpositions donne l’image de poutres qui se croisent et s’assemblent. Le romancier Michel Ragon les compare même aux poutrelles métalliques de la Tour Eiffel.